Selon Wallon, « A ses origines, le dessin est une simple conséquence du geste. C’est le geste laissant la trace de sa trajectoire sur une surface capable de l’enregistrer. Mais il y a bien des niveaux dans ces rapports du geste et de sa trace : ils ne doivent pas être unilatéraux. Il ne peut y avoir origine du dessin, que si la trace ou le tracé deviennent le motif du geste, alors même qu’elle aurait commencé à être fortuite. Il doit donc y avoir un choc en retour, de l’effet sur la cause, l’effet doit devenir cause à son tour ».
Au début, l’enfant fait des gestes. L’enfant prend conscience qu’il y a relation entre le geste et la trace laissée.
L’enfant souhaite reproduire la trace, mais l’organisation oeil/main, n’est pas assez développée au début, pour permettre la reproduction.
A mesure que le contrôle moteur sera plus précis, l’enfant cherchera à reproduire son geste, sur une surface, pour qu’il y est une trace.
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